Suicide d’une mère de 4 enfants à Biskra

La pauvre , voilà le resultat de la pression qu'elle a subi ,un drame qui aurait peut etre pu etre eviter!

ce besoin de tjrs controler et de dominer la femme !!pfff , les gens comme ca ne mesurent aucunes consequences de leur comportement!

ca me choque de lire ces choses là.
d'ailleurs elle ne doit pas etre un cas isolée malheureusement,javais dejà entendu une telle histoire l'année derniere dans la ville d'ou est originaire mon pere ..

et les autres elles subissent et se taisent..

même si toutes les femmes ne sont pas aussi mal traitées , il y en a encore trop .

pression psychologique, violence verbale , franchement bcp de femmes sont courageuses de supporter ca que ce soit en algerie ou ailleurs..

Voici, pour compléter les contributions de Kenza, un panorama du suicide dans le monde, présenté par Christian Baudelot, Sociologue français dans un entretien paru dans El Watan, quotidien paraissant à Alger, du 25-03-2008.

« Les pauvres se suicident beaucoup dans les pays riches »
Depuis les chocs pétroliers, le suicide des jeunes augmente et celui de leurs aînés diminue, c’est le constat établi par Christian Baudelot et Roger Establet dans leur livre Suicide, l’envers de notre monde.
Ne disposant pas de statistiques fiables sur le suicide en Algérie, ces sociologues français n’ont pas intégré l’Algérie dans leur étude qui a placé un zoom de recherche sur le suicide dans le monde. Dans cet ouvrage, les auteurs sont arrivés à la conclusion que le suicide suit les mouvements de la société. « Il est en hausse lors des crises économiques et en baisse pendant les guerres. Il a crû avec le développement industriel du XIXe siècle, mais a diminué avec l’expansion économique du XXe. » Cette étude relève que dans le monde entier, exceptée la Chine, les hommes se suicident plus que les femmes. « Les femmes sont protégées par les charges sociales. En plus du travail à l’extérieur, les femmes continuent à s’occuper de leurs maison, mari, enfants, elles sont sujettes à une domination, donc elles sont protégées », nous explique Christian Baudelot et d’ajouter que « les hommes se suicident et les femmes dépriment ». Le sociologue précise que plus il y a d’inégalités sociales, plus le suicide augmente. « Le taux de suicide élevé frappe les catégories sociales dont l’espérance de vie est des plus faibles, ainsi que celles qui souffrent d’isolement social, ce pourquoi on se suicide plus parmi les pauvres que chez les riches. » L’étude sociologique du suicide démontre que plus les individus sont intégrés, moins il y a des suicides. « Dans les pays occidentaux, la pratique religieuse a diminué et les liens sociaux sont moins solides, surtout dans les milieux populaires, c’est ce qui a exacerbé la tendance au suicide. » Les pays de l’ex-bloc soviétique arrivent en tête du classement des pays où on se suicide le plus, notamment la Lituanie, la Russie, l’Estonie, suivis de la Hongrie, de la Finlande et d’autres pays d’Europe comme la France, l’Allemagne, la Suisse et le Danemark. Les Etats-Unis, la Chine et l’Inde tiennent aussi de bonnes places dans ce classement. « Les pauvres se suicident beaucoup dans les pays riches », note Christian Baudelot.

punaise mourir a cause d'un âne qui n'a été capable que de lui faire des filles, et il ose le lui reprocher ensuite!!!!

vive l'obscurantisme chez les nôtres qui pour beaucoup ne savent même pas comment faire un enfant......

paix a son âme

J'imagine le calvaire que cette malheureuse a dûe subir : divorce, brimades, rejet de sa famille...

Que dit le code de la famille appelait plus communément le Code de l'infamie par les associations féministes qui réclament sa révision. Pourquoi l'homme peut-il jeter à la rue sa femme et ses gosses en toute impunité ??? Il serait temps que l'Etat protège les femmes... de ce genre de comportement abusif. Sous prétexte qu'elle n'enfantait que des filles il s'en debarasse vraiment un pauvre type. Ses frères ne valent pas mieux, au lieu de la soutenir ils l'ont maltraités. Pour evité que ce drame ne se reproduise, il faudrait multiplier les centres d'accueil une prise en charge necessaire pour ses femmes en difficultés.

Quand, je lis une tellle histoires, c'est là que je mesure la chance de vivre dans un pays qui respecte la femme... Ici c'est le mec qui part s'il fait le malin la police s'en charge

Qu'elle repose en paix...

ma collègue qui est aussi ma voisine. une belge mariée à un marocain et qui vient du maroc.

elle m'a dit que l'ancienne libraire du quartier s'était jettée, la semaine passée du 3ième ou 4ième étage.

une fille qui était dépressive et très alcoolique. son père est mort et depuis c'est la chute,...

meskina,...


une jeune 40 ans maximum.

Effectivement, c'est TRES TRISTE pour cette pauvre femme, et le plus a plaindre c'est LES ENFANTS, dans quel état d'esprit vont-ils grandir, se construire... avec un poids pareil !!!

Oui, il faut plus de centre de psychothérapie...
Pourtant Biskra est une grande ville d'Algérie, ce n'est pas un hameau au fin fond du sud, je ne comprends pas comment en 2008 comme disait nanou : ils ne savent toujours pas faire des enfants!!!!!!!
l'obscurantisme les aveugle et les rendent BETE !!!

Incontestablement Mamounette, tout le monde l'admet en Algérie, les femmes tunisiennes ont obtenu bien plus de droits que les autres femmes du Maghreb et des pays arabes. Et c'est tout à l'honneur des tunisiennes et tunisiens d'hier et d'aujourd'hui à commencer par Habib Bourguiba.
En Algérie, les choses sont plus difficiles pour les femmes même si je crois que leur situation se dégrade par certains aspects et s'améliore par d'autres. Mes je dirais qu'en terme de tendance lourde (ou lame de fond historique) la situation des femmes s'améliore et s'améliorera inévitablement, mais certainement pas au rythme que certains , des femmes et des hommes aussi, espèraient et continuent pour certains à espérer encore.
Peut être que si hommes et femmes avaient l'intime conviction que l'amélioration de leur statut personnel et de leurs droits sont interdépendants les uns des autres beaucoup plus de progrès auraient été faits en matière d'émancipation des femmes. Mais, hélas!, j'ai toujours la désagréable impression, ici, en Algérie, que les hommes croient avoir plus de droits en piétinant ceux de femmes et, par réaction sans doute, les femmes visent à leur tour à arracher leurs droits aussi bien juridiques que réels en pour réduire d'autant la place des hommes dans la famille et la société. Une guerre des sexes? oui, une guerre sourde, du moins aux extrêmes des deux forces principales en présence, les conservateurs et les modernistes.