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 Décès du documentariste Djamel Khelfaoui

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Myriam
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Myriam


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MessageSujet: Décès du documentariste Djamel Khelfaoui   Décès du documentariste Djamel Khelfaoui Icon_minitimeMer 27 Mai - 12:39

Décès du documentariste Djamel Khelfaoui

Agé de 48 ans, le documentariste Djamel Khelfaoui est décédé, le 22 mai à Laghouat en Algérie d’une hémorragie cérébrale, rapporte une dépêche de l’AFP. Selon sa sœur, il aurait été victime d’un malaise à la brigade de la gendarmerie de la ville où il s’était présenté pour porter plainte contre un homme qui lui avait "asséné un coup violent au thorax" après une dispute liée à un problème de circulation.

Né au sein d’une famille originaire de Blida et établie à Bondy en région parisienne, auteur en particulier de Algérie : mémoire du raï, il a consacré son dernier film Cheb Hasni, je vis encore (2008) à ressusciter la figure du chanteur à succès que le réalisateur est allé rencontrer à Oran, quelques mois avant son assassinat en 1994. Djamel Khelfaoui était en outre un acteur de pointe de la vie culturelle de Bondy où il a notamment créé le Festival "Y’a de la banlieue dans l’air" qui a tôt fait de mettre à l’affiche des artistes comme Mano Negra, Zebda, IAM, Salif Keita, Mory Kanté, Youssou N’Dour, Cheikha Rimitti, Idir, Khaled et l’humoriste Fellag.

Abordant les origines du pop raï, genre né dans les faubourgs de l’Ouest algérien, Algérie : mémoire du raï qui s’appuie sur des archives et des interviews évoque notamment les figures du maître du bédouin Cheikh Hamada, de Blaoui el-Houari, des Chebs Khaled, Mami et, bien sûr, de feu Cheb Hasni.

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Myriam
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MessageSujet: Re: Décès du documentariste Djamel Khelfaoui   Décès du documentariste Djamel Khelfaoui Icon_minitimeMer 27 Mai - 12:45

Algérie, mémoire du raï (52 mn)

Du chant bédoui traditionnel aux chebs d'aujourd'hui, ce film retrace l'histoire du raï, véritable phénomène de société qui dépasse largement les frontières de l'Algérie. Pour la première fois, un film remonte aux source mêmes du raï. Si tout le monde connaît Cheb Mami ou Khaled, les noms de ceux qui ont été à l'origine de cette musique -Cheikh Hamada, Cheikh Bouguirat, Cheikh Khaldi, Cheikha Rimitti - restent largement inconnus hors d'Algérie. Le mérite du film est de montrer que le raï n'est pas seulement une musique : c'est aussi le vecteur de revendications politiques, sociales et économiques. Il exprime avec force la soif de liberté et de démocratie de la majorité de la population. Il véhicule un message d'espoir dans une Algérie malade, meurtrie et de plus révoltée, comme le montrent les récentes manifestations dans l'Est du pays.

La Bataille du raï :

A l'origine du raï, il y a les chioukhs. Des chanteurs, poètes et conteurs qui perpétuent la tradition en interprétant des textes classiques du chant bédoui et de la poésie populaire arabo-andalouse lors des fêtes. Pendant l'occupation française, les chioukhs s'affirment comme les défenseurs de la langue et soutiennent la lutte contre les colonisateurs. De leur côté, les femmes musiciennes, les chikhates, montent des orchestres pour un public exclusivement masculin. Elles chantent les blessures de l'amour, le deuil, les tentations de l'alcool et l'émigration. Le raï moderne leur doit tout : l'audace, les thèmes, les intonations, le phrasé...

Au lendemain de l'indépendance, les espoirs suscités par le départ des français sont vite éteints. L'armée renverse Ben Bella et prend le pouvoir. Dans l'Algérie du parti unique, le culture est particulièrement surveillée. Considéré comme un vestige de l'époque coloniale et comme une musique "débraillée", le raï est censuré au profit des chanson patriotiques et de la musique égyptienne. Après la mort de Boumediene, en 1978, apparaît une nouvelle génération de chanteurs : les Chebs deviennent les portes-parole d'une jeunesse frustrée par ses conditions de vie, marginalisée et doutant de son avenir.

Avec la mort de Cheb Hasni, avec les menaces qui pèsent sur les artistes et les obligent à s'exiler, les terroristes pensent triompher, mais le raï part à la conquête du monde, permettant à des millions de personnes de mieux comprendre l'Algérie, une Algérie meurtrie et plus créative que jamais. L'Algérie, El Djezaïr, éprise de liberté a donné au monde pour toujours le raï en héritage.

Décès du documentariste Djamel Khelfaoui Jpg_Rai4

Voir le documentaire...
http://www.algeriaclip.com/newpages/documentaire.php?seenIEPage=1&categorie=documentaire&page=1&video=2792

PS : je n'ai pas reussi à insérer directement la video... si un membre pouvait le faire se serait cool...
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