Des règles au rythme des saisons...

Des règles au rythme des saisons...

Après la pilule en continu permettant de ne jamais être menstruée, après les patchs contraceptifs, après les implants sous-cutanés, voici la pilule permettant d’être menstruée... quatre fois par année.

Les compagnies pharmaceutiques n’ont de cesse de répondre aux besoins de la société moderne, laquelle a relégué les règles au rang de phénomène indésirable. Toutefois, un nombre important de femmes se sentiraient mal à l’aise à l’idée d’interrompre complètement leurs menstruations, d’où l’idée d’ajuster les cycles au rythme des saisons.

Seasonale, qui a obtenu hier l’approbation de Santé Canada, est déjà présent sur les marchés américain et européen. Selon les études citées par Paladin Labs Inc., qui le commercialise au Canada, il s’avère aussi efficace et sécuritaire que les autres contraceptifs oraux. Il est basé sur des cycles de 91 jours, 84 comprimés actifs suivis de sept placébos. C’est pendant la phase placébo que les femmes ont leurs règles.

Selon un sondage réalisé auprès 988 Canadiennes de 18 à 45 ans entre le 20 et le 28 juin, près de trois femmes sur quatre sont ouvertes à l’idée d’une réduction des cycles. Mais alors que 40 % privilégient l’option des règles saisonnières, seulement une sur cinq est à l’aise avec leur suppression complète.

Un petit sondage sans prétention scientifique réalisé auprès de femmes du Soleil révèle pour sa part une répartition à peu près égale entre celles qui sont d’accord avec une diminution des cycles et celles qui jugent cette idée «contre-nature».

Même principe

Fondamentalement, le principe de la pilule au mois, à la saison ou à l’année est le même, explique le Dr Claude Fortin, obstétricien-gynécologue à LaSalle.
Selon lui, Seasonale ne révolutionnera pas le monde de la contraception féminine, mais viendra répondre à une certaine demande pour une diminution des cycles, particulièrement chez les femmes très actives.

«C’est un mythe de croire qu’il faut absolument avoir des menstruations chaque mois», dit-il. La diminution, voire l’interruption, n’a aucun impact négatif sur la santé des femmes, selon lui. Le prochain produit à venir, déjà présent sur d’autres marchés, est d’ailleurs la pilule annuelle, dit-il.

Présentement, celles qui prennent la pilule en continu prennent le produit mensuel sans placébo, car il ne se vend pas encore de kit de 12 mois.

La technique des implants sous-cutanés apportera elle aussi une nouveauté, avec deux implants au lieu de six, dont l’efficacité s’étirera sur deux ans plutôt que cinq.

Marie Caouette
Le Soleil 6/07/07, Québec

Entre des menstruations réglées comme du papier à musique tous les 28 jours
et une absence complète de règles,
un nombre grandissant de femmes aimeraient bien pouvoir couper la poire en deux, question de conserver un équilibre entre les avantages d'avoir leurs règles moins fréquemment et le réconfort de continuer à les avoir.et surtout j espere qu ils ont assez de recul pour voir a longs termes si tout cela n est pas nocfis pour la femme...............

jasmine a écrit:

Entre des menstruations réglées comme du papier à musique tous les 28 jours
et une absence complète de règles,
un nombre grandissant de femmes aimeraient bien pouvoir couper la poire en deux, question de conserver un équilibre entre les avantages d'avoir leurs règles moins fréquemment et le réconfort de continuer à les avoir.et surtout j espere qu ils ont assez de recul pour voir a longs termes si tout cela n est pas nocfis pour la femme...............

Bien vu Jasmine

Myrena (stérilet), Depo-Provera, Seasonale, Lybrel sont des pilules sensées réguler les cycles... sachant qu'il suffit de prendre de manière continue la pilule suffit à interrompre ses menstruations... Les femmes s’assurent ainsi la liberté de choisir quand surviennent leurs règles. Rien de revolutionnaire, les labos devraient se consacrer davantage à des recherches plus utiles pour l'humanité... N'est ce pas contre nature de modifier le metabolisme féminin ???

Bien que la compagnie pharmaceutique ait orchestré la mise en marché de son produit de façon telle qu'on ait pu croire à une grande découverte, le phénomène n'est pas nouveau : depuis l'avènement de la pilule contraceptive il y a plus de 40 ans, les femmes savent qu'elles peuvent retarder leurs menstruations tant qu'elles prennent une pilule active par jour. Plusieurs en ont profité à l'occasion, au moment de vacances ou de compétitions sportives, par exemple. Certaines ont même, avec l'aval de leur médecin, pratiqué la pilule en continu sur de longues périodes.

Il existe quand même trois arguments s'opposant à la suppression des menstruations.

Premièrement, le saignement menstruel donne de l'information sur le métabolisme. D'une part, l'absence de saignement (ce qu'on appelle l'aménorrhée) peut signaler un problème de santé sous-jacent plus grave, tels un trouble alimentaire ou une maladie endocrinienne. Les caractéristiques du flot sanguin (couleur, odeur, abondance) sont également révélatrices.

Deuxièmement, les règles ou leur absence demeurent le meilleur moyen pour une femme de savoir si elle est enceinte ou pas; sans elles, une grossesse peut rester non diagnostiquée pendant quelques mois. On s'inquiète particulièrement des dangers que cela représente pour les jeunes filles.

Troisièmement, certains médecins affirment que les menstruations constitueraient un « système de nettoyage », permettant notamment d'éliminer les excès de fer; par conséquent, leur suppression serait dommageable3. Cette objection est peu fréquente. (Malheureusement, elle évoque aussi une idée antique et durable selon laquelle le sang menstruel serait chargé de déchets et la femme menstruée, impure.)

PasseportSanté.net

il y a des fmmes qui ont leur regles meme enceinte de 6 mois. heuresement d ailleurs sinon j aurai pas eu de frere