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| Khadafi, un père qui sait protéger sa famille... | |
| | Auteur | Message |
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sil
Nombre de messages : 2771 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Khadafi, un père qui sait protéger sa famille... Dim 27 Juil - 15:24 | |
| Le clan Kadhafi paie pour sortir Hannibal des geôles genevoises et menace la Suisse GENEVE. Le deuxième fils du colonel et son épouse enceinte se sont acquittés d'une caution d'un demi-million pour être libres. Cynthia Gani Vendredi 18 juillet 2008 Camouflé sous un veston sombre et un journal. Dans une Mercedes noire aux vitres fumées, Hannibal Kadhafi, le deuxième fils du chef d'Etat libyen, a quitté jeudi à 18 heures le Palais de justice de Genève après y avoir passé deux nuits (LT du 17.07.2008). Inculpés de lésions corporelles simples, menaces et contraintes sur leurs domestiques, l'enfant terrible du colonel et son épouse Aline, qui contestent tout, ont été libérés sous caution: 200000 francs ont été versés pour Hannibal, et 300000 francs pour sa femme, les charges retenues contre elle étant plus importantes. L'affaire n'est pas close pour autant: il pourrait y avoir un procès, et des audiences doivent encore avoir lieu avant le jugement. Entre Tripoli et Berne, c'est le malaise. Hier, la sœur d'Hannibal, venue tout exprès à Genève, a même menacé: «Œil pour œil, dent pour dent!» (lire ci-dessous). «De la traite d'êtres humains» Certificat médical à l'appui, deux employés de maison des Kadhafi avaient porté plainte lundi contre le couple: une Tunisienne à leur service depuis un mois, et un Marocain, employé depuis cinq ans. Selon leur avocat, François Membrez, ils ont été «séquestrés, battus, exploités et insultés». Notamment dans une suite du troisième étage de l'Hôtel Président Wilson, un palace situé sur la rive droite du Léman à Genève. Le couple y séjournait depuis le 5 juillet, car Aline Kadhafi, qui a déjà donné un fils à Hannibal, accouchera à la clinique Beaulieu. Il semble que des raisons de santé ont par ailleurs incité son mari à venir à Genève. Me Membrez affirme que sa cliente tunisienne est couverte d'ecchymoses. Elle aurait été contrainte par Aline Kadhafi à prendre une douche bouillante, puis aurait reçu des coups de cintre sous les yeux, et un coup de poing d'Hannibal Kadhafi. Quant à son collègue marocain, il porterait des traces de coups plus anciens, reçus en Libye. Selon leur avocat, ils sont victimes de «contraintes, menaces et traite d'être humains, au sens de l'exploitation du travail.» Accusations niées en bloc La police genevoise a été alertée à deux reprises par des employés de l'Hôtel Président Wilson, «mais l'ambassade a fait pression», selon Me Membrez. A la troisième alarme, mardi, les forces de l'ordre sont intervenues. L'interpellation fut musclée: deux gardes du corps, qui tentaient de résister, ont été inculpés d'opposition aux actes d'autorité. Enceinte de neuf mois, Aline Kadhafi a fait un malaise et a été transportée à la clinique. Quant au fils du colonel, il a passé la nuit, ainsi que la suivante, à la prison du Palais de justice. Hier, à la mi-journée, une audience de confrontation se tenait à huis clos au Palais de justice, sous la houlette du juge d'instruction Michel-Alexandre Graber. Aline Kadhafi est arrivée en ambulance, et elle repartie par le même moyen. Alors que les plaignants s'opposaient à la libération d'Hannibal Kadhafi, le couple a nié en bloc toutes les accusations, affirmant qu'elles ont été inventées et relèvent de la calomnie, détaille l'un de leurs avocats, Robert Assaël. Ce dernier réclamait une libération immédiate, soulignant la volonté d'Hannibal Kadhafi de prouver sa bonne foi, la «relative gravité des accusations», et l'état d'Aline Kadhafi. Tout au plus proposait-il de payer une caution de 200000 francs. La somme a finalement grimpé à un demi-million. «Une mise en scène» La version des époux? Ils formulent l'hypothèse d'une mise en scène orchestrée par les deux employés de maison, qui espéreraient ainsi être admis en Suisse à titre humanitaire, explique Me Assaël. Selon l'avocat, le certificat médical ne prouve pas la responsabilité de ses clients. Me Membrez confirme que l'employé marocain a adressé une demande d'asile à la Suisse, mais il tient à remettre ceci en contexte: son client aurait été emprisonné en Libye à chaque fois qu'il essayait de quitter les Kadhafi. Et en apprenant que son fils avait des ennuis à Genève, le colonel aurait aussi fait arrêter sa mère. Quant à son frère, il serait obligé de se cacher. «Il ne se sent pas en sécurité au Maroc», explique l'avocat. Convocations futures Le sourire aux lèvres, Robert Assaël a annoncé à la presse à 17h30 que les époux étaient libres, suite au versement de la caution. Le couple peut également voyager. Selon Me Assaël, le demi-million versé «n'est pas proportionnel à la gravité des accusations, mais à la situation financière» de ses clients. L'avocat assure qu'Hannibal Kadhafi, qui n'en est pas à son premier dérapage, «a pris l'engagement d'être présent à toutes les convocations. Il s'agit de dénoncer l'inanité des accusations. Beaucoup d'eau va encore couler sous les ponts», prévient-il. Aline Kadhafi entend toujours accoucher à Genève. Du côté des plaignants, François Membrez se dit «plus ou moins satisfait» du montant de la caution. «Mais ce sont des gens spéciaux, je ne sais pas s'ils se présenteront aux convocations», s'inquiète-t-il. Me Membrez réclamera l'extension des chefs d'inculpation à la traite d'êtres humains et à la séquestration. «Il est important que justice soit faite et qu'il soit reconnu que les deux employés ont été maltraités. On ne doit pas tolérer ces traitements dans notre pays, patrie des droits de l'homme.» Des pressions sur les autorités fédérales Difficile de savoir si le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est soulagé: rien ne filtre, ou si peu. Selon les informations du Temps, dès qu'il a été su que le fils Kadhafi avait des ennuis à Genève, de fortes pressions libyennes se sont exercées sur les autorités suisses au plus haut niveau: auprès de l'ambassade de Suisse en Libye, et par l'ambassade de Libye en Suisse auprès du DFAE. Il a fallu expliquer à la partie libyenne le fonctionnement des autorités suisses, notamment la séparation des pouvoirs politique et judiciaire, et les rassurer sur le fait que les personnes interpellées sont bien traitées. Et surtout éviter toute provocation: même si l'affaire était médiatisée, il était important que les autorités gardent le silence. Hier, dans la soirée, le DFAE faisait sobrement savoir qu'il avait «pris acte de l'inculpation et de la libération sous caution», et rappelait que «du fait de la séparation des pouvoirs, cette affaire est du seul ressort de la justice de la République et Canton de Genève, qui statue selon le droit en vigueur. Partant, le DFAE ne s'exprime pas sur le fond de l'affaire.» Mais comme l'affaire est loin d'être bouclée, les autorités ont encore quelques tensions en perspective. «Œil pour œil», le cri de vengeance d'Aicha Kadhafi La fille du leader libyen est accourue à Genève pour dénoncer le «comportement raciste» des autorités suisses. Yelmarc Roulet «Œil pour œil, dent pour dent, celui qui a commencé a tort.» C'est par ces mots vengeurs qu'Aicha Kadhafi, fille du colonel Kadhafi, termine sa déclaration, avant de disparaître dans un ballet de gardes du corps et de Mercedes noires, en esquivant toute question. Avocate internationale, âgée de 31 ans, la fille du leader libyen semble être venue spécialement à Genève pour faire entendre la colère de sa famille. L'ambassade de Libye, jusqu'ici muette, avait sonné le rappel des rédactions. «Docteur Aicha» donnerait une conférence de presse à 18h à l'Hôtel Président Wilson, celui-là même où se sont produits les faits qui ont valu à son frère de passer deux nuits au violon. Dans le hall glacé du palace, on poireaute en observant sans trop les comprendre les allées et venues de tout un personnel libyen pendu au téléphone portable d'où viennent visiblement ordres et contre-ordres. Au bout de trois quarts d'heure, l'avocate finit par faire une arrivée théâtrale à l'hôtel. Dans le lobby, sans présentation ni introduction, elle prononce une allocution en arabe traduite en français par une collaboratrice. Robe sombre et voile sur ses cheveux blonds, l'air sévère, elle répète d'abord la thèse soutenue par son frère et sa belle-sœur: tout cela n'est qu'un complot minable des employés pour pouvoir demander l'asile en Suisse. Elle critique ensuite durement l'intervention «illégale» de la police: «30 hommes tous armés, qui ont cassé des portes et terrorisé un garçon de quatre ans.» Elle y voit un comportement raciste contre les Arabes. Si l'on s'en prend à son frère, c'est uniquement parce qu'il est le fils de Mouammar Kadhafi, celui qui a soutenu la quête de liberté de son peuple et dit non à l'impérialisme. Ce laïus débouche encore sur une évocation quelque peu confuse de «nos frères maghrébins qui périssent pour arriver sur les plages suisses». http://www.letemps.ch/template/regions.asp?page=7&article=236226#236229
Dernière édition par sil le Dim 27 Juil - 15:26, édité 1 fois | |
| | | sil
Nombre de messages : 2771 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Khadafi, un père qui sait protéger sa famille... Dim 27 Juil - 15:24 | |
| samedi 26 juillet 2008 La Libye prend deux Suisses en otages AFP Des manifestants libyens portaient, mercredi, des portraits de leur leader, Mouammar Kadhafi, dans un rassemblement de protestation contre la Suisse. : AFP En riposte à l'interpellation d'un fils Kadhafi à Genève, Tripoli a emprisonné deux ressortissants suisses et menace d'arrêter la livraison de pétrole. Un an après la libération des infirmières bulgares, la Libye négocie à nouveau en emprisonnant des ressortissants européens. Les deux employés suisses, arrêtés pour « infractions sur l'immigration et le séjour », « sont traités comme des immigrants illégaux », d'après Berne, qui fait face à une offensive générale de Tripoli. Jeudi, les compagnies libyennes de transport maritime ont, en effet, annoncé l'arrêt des relations par mer, voie d'acheminement du pétrole, entre les deux pays. Les entreprises suisses en Libye ont reçu un ordre de fermeture ; liaisons aériennes et attribution des visas ont été suspendues. L'escalade se poursuivrait si la Suisse « ne classe pas l'affaire montée de toutes pièces » contre Hannibal Kadhafi. Car c'est là l'objectif de ces représailles : obtenir des excuses pour la détention à Genève, du 15 au 17 juillet, du fils du colonel, Hannibal Kadhafi, 32 ans, et de sa femme, Aline. Ils ont été interpellés par la police du canton dans un hôtel, à la suite de la découverte des blessures de deux de leurs employés, un Marocain et une Tunisienne, qui ont porté plainte. Le couple a été libéré, après le versement d'une caution de 312 500 €, mais la procédure se poursuit, le juge d'instruction espérant la comparution du couple en septembre. Malgré les menaces, les Suisses gardent leur calme face à leur premier fournisseur de pétrole (48 % des importations) en misant sur le retour à la raison de la Libye - dont les intérêts économiques sont aussi en jeu - une réserve suffisante et d'autres partenaires en cas de crise durable. De manière générale, diplomates et observateurs s'attendent à la résolution rapide de la crise d'orgueil du clan Kadhafi. Pierrick YVON. lien | |
| | | sil
Nombre de messages : 2771 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Khadafi, un père qui sait protéger sa famille... Dim 27 Juil - 15:26 | |
| samedi 26 juillet 2008 Hannibal, le benjamin des fils Kadhafi AFP Hannibal Kadhafi. : AFP Mohammed, 38 ans. Fils aîné du colonel, il dirige les télécoms libyennes. Seif al-Islam, 36 ans. Le mieux placé pour la succession. Révélé lors de la libération des otages des Philippines, en 2000, il négocie les suites des attentats de Lockerbie et du DC10 d'UTA, via la fondation Kadhafi, qu'il préside. Apprécié en Europe, ce golden boy a pourtant été à l'origine d'une première crise diplomatique de six mois entre Berne et Tripoli, en 1997 : la Suisse avait refusé de lui accorder un visa pour ses études. Saïdi, 34 ans. Présent dans les milieux du football, il voulait briller sur les terrains. Mais son début de carrière, à Pérouse (Italie), en 2003, a tourné court, à la suite d'une suspension pour dopage. Aïcha, 32 ans. « Claudia Schiffer de Libye », la pulpeuse avocate compte parmi ses faits d'armes une rencontre avec Saddam Hussein ou l'apologie de l'Ira en plein Londres. Adorée par son père, c'est elle qui a lancé les représailles contre la Suisse. Motassim Bilal dit « Hannibal », 31 ans. « Conseiller » de la compagnie libyenne de transport maritime, il est habitué des faits divers. En 2001, à Rome, il provoque une bagarre entre ses gardes du corps et la police. En 2004, à Paris, il est contrôlé roulant à 140 km/h sur les Champs-Élysées. Début 2005, il frappe sa compagne, enceinte de huit mois, dans un grand hôtel parisien. Entendu par la police, il évite la garde à vue mais sera condamné à quatre mois de prison avec sursis. Cette fois, c'est la police genevoise qui a découvert, à l'hôtel où il séjournait avec la même compagne, deux employés couverts de cicatrices. Ils étaient devenus de vrais esclaves, travaillant, selon eux, « vingt-deux heures sur vingt-quatre ». Pierrick YVON. lien | |
| | | sil
Nombre de messages : 2771 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Khadafi, un père qui sait protéger sa famille... Dim 27 Juil - 15:31 | |
| - Citation :
- Robe sombre et voile sur ses cheveux blonds, l'air sévère, elle répète d'abord la thèse soutenue par son frère et sa belle-sœur: tout cela n'est qu'un complot minable des employés pour pouvoir demander l'asile en Suisse. Elle critique ensuite durement l'intervention «illégale» de la police: «30 hommes tous armés, qui ont cassé des portes et terrorisé un garçon de quatre ans.» Elle y voit un comportement raciste contre les Arabes. Si l'on s'en prend à son frère, c'est uniquement parce qu'il est le fils de Mouammar Kadhafi, celui qui a soutenu la quête de liberté de son peuple et dit non à l'impérialisme. Ce laïus débouche encore sur une évocation quelque peu confuse de «nos frères maghrébins qui périssent pour arriver sur les plages suisses».
Les plages suisses... J'adore ce passage plein de clichés idéologiques... Allez, damnés de la Terre soyez solidaires avec le pauvre fils riche de Khadafi... | |
| | | hamou
Nombre de messages : 1427 Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Khadafi, un père qui sait protéger sa famille... Dim 27 Juil - 22:19 | |
| Les Suisses vont savoir ce qu'est être arabe sans pouvoir
par Kamel Daoud, le quotidien d'oran du 26-07-2008 Vue de loin, de vraiment loin, il s'agit d'une histoire banale et tribale : un homme puissant et riche réagit très mal à l'arrestation de son fils chez une autre tribu plus riche et plus puissante. Il entre en colère, menace et passe aux actes pour laver l'affront et sauver la face. Cela peut s'expliquer par l'amour, le sentiment filial, la solidarité. Mais là où cela ne s'explique pas ou seulement par le ridicule, c'est quand on y utilise tout un peuple, les moyens de l'Etat et la scène internationale pour des démonstrations de force et des chamailleries de paliers d'immeubles. L'épisode Kadhafi-Hannibal-La Suisse est passé, en trois jours seulement, du banal au sidéral. Pour punir les Suisses qui ont le malheur d'être blancs et occidentaux, sans être puissants et américains, Kadhafi a coupé le pétrole, pris en otage quelques Suisses hommes d'affaires, refoulé le reste, interdit les navires et peut même revenir à ses anciennes manières à l'époque de sa délinquance internationale. Tout cela pourquoi ? Parce que son fils et la femme de son fils ont été arrêtés par la police suisse pour une histoire de violences sur domestiques. On sait les Suisses poliment racistes parfois, diplomatiquement xénophobes parfois, avec une police qui peut avoir la main lourde ou le geste gratuit, mais de là à impliquer tout un pays et pousser tout un Etat à se conduire comme des supporters de ring, il y a quelque chose d'affreux qui s'offre à voir pour le reste des pays de cet univers. Comme tout bon Père, Kadhafi avait le droit de réagir pour sauver son fils mais ce qui choque et laisse voir à quoi servent les Etats arabes, c'est cet usage de toute une nation aux fins d'un problème familial. Ce qu'il y a de ridicule, c'est ce recours au moyen de la chamaillerie pour faire passer le message : prise d'otages, embargo, promesses de vengeance...etc. Les Suisses, et donc tous les Occidentaux moyens, ont là l'occasion rare de sentir ce que ressent un homme du peuple, un piéton arabe, un policier de circulation ou un chef de brigade, lorsqu'il a le malheur de tomber sur le fils d'un ministre ou d'un chef d'Etat, de lui demander de serrer à droite et de montrer ses papiers. Les Occidentaux ont là une occasion pédagogique de partager avec les peuples du tiers-monde arabe, la facture et les conséquences d'un simple geste de lèse-majesté et de comprendre que si, pour eux, il s'agit de se faire couper les approvisionnements, pour le simple citoyen piéton, de ce côté-ci du réel, il s'agit de se faire couper les jambes, et là on est dans la politesse. La nouvelle crise de Hannibal le fils contre la chocolaterie internationale démontre, on ne peut mieux, ce que sont les Etats pour nos chefs d'Etat et ce qu'est le pouvoir pour ceux qui le possèdent et nous possèdent avec lui. Car les Suisses ne savaient pas, de science certaine, ce que tout arabe sait dès l'âge qu'il faut : le pire dans un régime, ce ne sont pas ses dictateurs mais leurs progénitures, parents, proches et frères. Ceux-là ont l'avantage d'avoir le pouvoir sans avoir de compte à rendre, et de pouvoir punir sans se gêner, de consommer sans payer et de décrocher des marchés sans même sortir de la crèche. Les hommes d'affaires arabes, les petits politiciens de secondes zones et les hommes d'affaires occidentaux peuvent vous en raconter des histoires sur les histoires des fils de dirigeants, leurs caprices, leurs jouets favoris, leurs scandales et leur méchanceté. Dans ces régimes clos et familiaux, les plus intelligents savent que le meilleur moyen d'approcher un leader du moment, c'est de faire rire et sourire ses fils et le meilleur moyen de lui signifier son fin de règne, c'est de s'attaquer justement à ses fils et parents. Et là, si les Suisses partagent rarement leur argent, ils ont au moins la chance de partager avec nous un peu de nos misères d'âmes. Question donc : que vont devenir les Suisses ? Ils seront punis mais resteront en Suisse. Une chance que n'a pas le policier qui arrête le fils d'un ministre pour excès de vitesse meurtrier dans des pays comme les nôtres. | |
| | | sil
Nombre de messages : 2771 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Khadafi, un père qui sait protéger sa famille... Lun 28 Juil - 6:14 | |
| Oui, c'est également ce que j'ai ressenti de cette histoire...La bouffonnerie suprême étant d'en appeler à la solidarité du petit peuple, de toute une nation, qui en bave souvent pour la défense d'un personnage qui n'a comme seule qualité que sa parenté... | |
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