Accusé de viol, il écope de 20 ans de prison, après avoir été acquitté en appel
La victime en l'espèce une femme mariée, qui était au moment des faits en séparation avec son mari et habitait avec ses deux petites filles, auprès de sa mère. Le jeune homme qui épiait ses mouvements, et connaissait son étal au souk hebdomadaire de Nabeul, était au courant de son différend avec son mari ainsi que de sa nouvelle adresse.
Il profita de cette situation pour aller un soir à une heure tardive, après avoir bu quelques verres pour se donner le coup de fouet, frapper à sa porte.
La jeune dame inquiète le prit d'abord pour son mari. Mais à sa grande surprise, elle se rendit compte qu'il s'agit d'un jeune homme qu'elle connaît simplement de vue, étant parmi ceux qui viennent au souk hebdomadaire. Elle l'avait peut-être vu une ou deux fois dans les parages. Elle se demandait ce qu'il voulait d'elle, alors qu'il frappait violemment à la porte, menaçant même de s'introduire par effraction.
A peine avait-elle ouvert la porte, qu'il la prit par le bras, sous la menace pour l'entraîner dehors, au patio. Là , il l'obligea à se débarrasser de ses vêtements, pour assouvir ses bas instincts, ne se souciant ni de ses supplications ni de ses larmes, avant de prendre la fuite en la laissant dans un état lamentable.
Elle se dirigea au poste de police le plus proche, afin d'y relater sa mésaventure.
Arrêté, le jeune homme en question reconnut les faits incriminés au cours de l'enquête préliminaire. Toutefois devant le juge d'instruction, il se rétracta en déclarant qu'il avait eu des relations avec la jeune dame, avec l'assentiment de celle-ci qui le suivit de son plein gré et en contrepartie d'une rétribution.
Devant le tribunal où il était inculpé de viol, il resta sur cette même position, mais il écopa de 20 ans de prison.
Il interjeta appel, conjointement avec le parquet, et la cour estima qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour établir l'accusation de viol, et prononça son acquittement.
Toutefois sur recours du parquet, la cour de cassation casse la décision de la cour d'appel, et renvoie l'affaire devant une cour d'appel autrement composée.
Celle-ci, convaincu de la culpabilité de l'accusé, le condamna à nouveau à 20 ans de prison.
bien fait pour ca gueule